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 Principes de renforcement





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RENFORCEMENT COMMUNAUTAIRE

Fortifier les voisins

Par Phil Bartle, PhD

Traduit par Evelyn Hernandis


Brochure d’entraînement

Le raisonnement derrière cette méthodologie

Pourquoi renforcer les communautés ?

Lorsque nous utilisons les mots, il nous arrive de transmettre un sens non voulu, ou de le transmettre sans en être conscients. Il y a des émotions et des suppositions associées aux mots que nous employons.

Prenons par exemple le mot «pauvreté». Dans le domaine de la coopération (assistance au développement), nous avons souvent le rôle Renforcement de soldats de la dénommée guerre contre la pauvreté. La pauvreté représente ce que nous voulons vaincre. Mais, quel est le contraire de pauvreté ?

En fait nous aimons penser que nous sommes des «soldats de la guerre en faveur de la richesse». Pourquoi? Parce que, même si pauvreté et richesse sont techniquement contraires, il y a beaucoup de présomptions, d’émotions et de valeurs cachées liées à ces mots, et toutes se transmettent aussi, ainsi que leur sens manifeste. Il est donc moralement correct d’aider les gens pauvres, mais nous ne voulons pas penser de façon consciente que nous les aidons à obtenir de la richesse.

Le Module de Production de Revenus est plus acceptable lorsque nous l’appelons «production de revenus», que lorsque nous disons «production de richesse», même si «richesse» soit un terme économiquement plus exact. (Lorsque l’objectif est la production de richesse et pas simplement un virement d'argent). Le terme «richesse» possède un bagage émotionnel qui comprend le sens de grandes richesses.

La pauvreté est un problème car il y a disparité dans la richesse: les uns possèdent plus que les autres. Si l’égalité réelle était possible (et vous serez peut-être content de savoir que ce n’en est pas le cas), la pauvreté ne serait pas un problème.

Étroitement associés avec «richesse», nous avons les concepts de «pouvoir» et de «capacité». Les communautés (et les personnes) qui possèdent beaucoup d'un de ces concepts, ont normalement beaucoup des trois, et vice-versa (ceux qui ont de la richesse, normalement ont peu de pouvoir et peu de capacité). Ainsi, lorsque nous voulons améliorer les conditions des gens dans les communautés ayant de bas revenus, des communautés pauvres ou marginées, nous voulons en fait augmenter leur richesse, leur pouvoir et leur capacité. Mais pas trop.

Il est agréable (on pense) d'aider les pauvres, mais (dans nos pensées plus secrètes) nous ne voulons pas qu'ils deviennent riches, ou tout au moins nous ne voulons pas qu’ils deviennent aussi riches que nous. Et nous ne voulons pas l’admettre.

Un autre mot chargé d'émotions que nous utilisons dans l'actualité est «démocratie». En apparence, nous sommes en sa faveur. Mais, le sommes-nous vraiment ?

Lorsque nous étudions avec intérêt le sens de démocratie, il en ressort que nous ne sommes pas toujours en sa faveur, surtout si cela veut dire céder une partie de notre pouvoir relatif (ou richesse ou capacité). Beaucoup de ceux qui disent être à faveur de la démocratie sont en vérité à faveur d'un ensemble d'institutions qui puissent permettre aux gens de voter pour des candidats et placer au pouvoir ceux qui obtiendront plus de votes afin de représenter les gens. Il s’agit de «démocratie représentative». Ceci renferme presque une contradiction dans ses termes. Le sens de «démocratie» est «pouvoir du peuple» (démo= peuple, cratie= pouvoir). Le procédé de voter pour les représentants enlève le pouvoir aux gens et le donne à ceux qui obtiennent le plus de votes.

Lorsque nous disons qui nous voulons renforcer une communauté, nous voulons dire que nous voulons la démocratiser. Cela ne veut pas forcement dire que nous voulons qu’ils puissent voter afin d’élire ses représentants (comme dans les modèles politiques britanniques ou des Etats-Unis). Cela veut dire que nous voulons que les gens (pas seulement quelques personnes) dans son ensemble (collectivement) aient du pouvoir. Nous voulons trouver la manière pour que la communauté ait plus de pouvoir, de richesse et de capacité.

Donc, les communautés qui méritent le plus notre aide sont celles qui ont moins de pouvoir, moins de richesse et moins de capacité.

Et nous devons avoir conscience de nos désirs secrets de les maintenir pauvres, sans pouvoir et sans capacité, dans le but de pouvoir continuer à leur offrir notre charité. Si nous voulons vraiment les fortifier, nous devons le faire de façon à les rendre indépendants de notre charité, qu’ils deviennent autosuffisants, qu’ils puissent soutenir leur propre développement sans notre aide.

Nos propres désirs de richesse et de pouvoir sont normaux et naturels. Nous n’avons pas à en avoir honte. Toutefois, dans notre désir d’aider les gens pauvres et sans pouvoir, nous ne devons pas oublier qu’il ne faut pas agir de façon que, à long terme, ils continuent à être pauvres et sans pouvoir – dépendants de nous.

Les documents d’entraînement de ce site Web s’adressent principalement à l’activiste communautaire, et mettent l’accent sur les méthodes et les techniques au lieu de sur la théorie et l’idéologie. Toutefois, dans le but d’utiliser ces méthodes de façon efficace, nous devons être conscients du raisonnement qu’il y a derrière eux, quels sont les principes qu’ils appliquent et quels effets ont-ils à long terme. Et très important, nous devons aussi examiner constamment nos propres raisons et intentions de le faire.

Devenir plus fort avec l’exercice:

Souvent, dans ce site Web, nous vous conseillons de diriger votre tâche d’une façon considérée fortifiante, au lieu d‘une façon qui puisse promouvoir la dépendance.

Quelquefois nous utilisons le terme «direction caritative» pour parler de la dépendance – produire des méthodes pour donner de l’aide. La charité d’elle-même n’est pas mauvaise, à partir du moment qu’elle est fondée sur la générosité, une valeur que nous défendons corps et âme.

Toutefois, avec le terme «direction caritative» nous voulons parler d’une façon de secourir les pauvres et les faibles qui ne les aide pas à devenir autosuffisants. Les cadeaux faits aux récepteurs les plus dépendants des donateurs ne sont pas vraiment généreux. Préservez la pauvreté. Maintenez les donateurs dans la position de donner. Si vous donnez quelque chose à une personne ou à un groupe dans le besoin, vous soulagerez temporairement ce besoin. Vous pouvez être assez certain que quand ils seront à nouveau dans le besoin, ils reviendront où ils ont reçu leur première aide. Ceci n’est pas mauvais: c’est la nature humaine, ou l’instinct de survie de tous les organismes.

Si vous voulez faire devenir cette personne ou ce groupe autosuffisants, vous devez être d’abord certain de vouloir vraiment quelque chose. Vous devez trouver ensuite la façon pour qu’ils travaillent ou s’efforcent pour y arriver, de manière que, si en ont de nouveau besoin, ils n’aient pas à venir le demander. S’ils font des efforts pour y arriver, (ils) sauront que la lutte pour l'obtenir valait la peine.

Souvent sur ce site Web, vous pourrez lire une analogie sur le sport qui explique la méthode de renforcement. Un entraîneur ne fait pas les flexions de l'athlète, et ne marque pas un panier à la place des joueurs. Celui qui doit se fortifier et devenir plus compétent est celui qui doit faire le travail.

Une autre analogie que nous utilisons est fondée su la physiothérapie. Si vous vous blessez ou perdez un de vos bras, vous irez voir un physiothérapeute. Le physiothérapeute bougera votre bras de la même façon dont vous devez le faire, mais rien que pour vous montrer comment vous devez l’exercer. C’est à vous de faire les mouvements, même s’il s’agit d’un processus douloureux et gênant. C’est à vous de vouloir guérir. Résultat: vous récupérez vos forces, et vous n’avez plus besoin des services du physiothérapeute.

Si l’entraîneur fait les flexions à la place de l’athlète, l’athlète ne se fortifie pas. Si le physiothérapeute réalise les exercices à la place du patient, le patient ne se fortifie pas. Si le travailleur communautaire réalise le travail à la place de la communauté, la communauté continuera à être dépendante, et la pauvreté continue. Faiblesse.

L’approche fortifiante du développement communautaire est la première chose qui exprime que la communauté veut quelque chose (tel qu’on découvrit pendant la séance de tempête d’idées) et apprend ensuite aux membres de la communauté comment l’obtenir. Le processus pour l’obtenir est l’exercice (l’effort) qui les renforce.

Pourquoi choisir une communauté pour la fortifier?

Si le but de la mobilisation communautaire est accroître son pouvoir, sa richesse et sa capacité, pourquoi mobiliser une communauté et pas une autre?

Le monde n’est pas un endroit juste. Il y a des inégalités. Il existe des conflits. Il y a des cas de traitement inhumain de la part de certaines personnes à d’autres personnes. La vie n’est pas juste. Nous avons besoin d'un but dans la vie. Essayer d’améliorer ce qui va mal dans le monde, essayer d’aider les pauvres à être indépendants et à échapper de leur pauvreté, peuvent être un de ces buts.

Le but principal de quelques uns est simplement une intention de devenir riches, mais il s’agit d’un but superficiel et creux (plus les gens sont riches, plus ils jouissent d’un confort, moins ils trouvent de satisfaction). Il n’y a pas d’évidences, pas même d’espoir, que le monde devienne un endroit juste, que la pauvreté disparaisse. Et même ainsi, l’effort dans ce but a ses propres récompenses. Ainsi nous pouvons employer notre énergie à essayer de mobiliser et de fomenter une communauté riche ou relativement riche, mais cela a moins de sens que d’essayer d’aider une communauté pauvre à devenir plus forte.

Les méthodes expliquées sur ce site Web peuvent être appliquées à des communautés pauvres ou riches. Le choix de travailler avec une communauté pauvre peut être une façon de donner plus de sens à votre vie. Choisir une communauté simplement parce qu'elle représente le lieu de votre naissance est également valable, mais a moins de sens.

Les documents de ce site Web sont crées principalement dans le but d’être appliqués à des communautés ayant de bas revenus, peu de capacité et faible pouvoir. Les écrire a un but: on ne gagne pas d’argent en les publiant sur internet. Ce sont un élément (régiment? munition?) dans la guerre contre la pauvreté.

Certaines personnes aiment bien dire que «la charité doit commencer chez soi». Ils le disent souvent afin de justifier le recouvrement de fonds pour faire l'aumône aux pauvres de leurs propres communautés (ce qui n’élimine pas leur pauvreté, comme nous savons déjà). Malheureusement, ce genre de personnes ne croient pas seulement que cela doit commencer chez soi: cela doit aussi en rester là. Une perception vraiment bornée et égoïste.

Il existe des humains dans tout le monde. Nous sommes tous concernés. Nous sommes une grande famille humaine. Les gens isolés dans des communautés lointaines et pauvres sont nos frères et soeurs. Si nous pouvons les aider, notre vie aura un sens. Si nous allons les aider, nous devons nous concentrer afin de les soutenir pour les rendre indépendants de notre charité, capables de s'aider eux-mêmes dans un avenir.

Si nous pouvons choisir la communauté dans laquelle pouvoir appliquer nos connaissances en tant qu’activistes, choisir les communautés ayant les plus bas revenus, le moins de pouvoir et de capacité a plus de sens (et plus d’effet global).

Le renforcement en tant que processus social:

Dans plusieurs lieux de ce site Web, nous faisons remarquer que la pauvreté est un problème social, et est comparé avec le problème individuel du manque d’argent ou d’autres ressources. Nous devons discerner entre milieu social et individuel, dans notre analyse, dans nos observations et dans nos interventions.

Une communauté est une organisation sociale, et pas un individu. C’est beaucoup plus qu’un simple ensemble d’individus. C’est une entité, quelquefois décrite comme un «super-organisme», qui dépasse les individus qui la composent à un moment donné. Il est aisé de voir et de se mettre en rapport avec un individu. Par contre, une «communauté» est un modèle scientifique, comme un atome ou un système solaire qui, tout au plus, peut seulement être vu partiellement à chaque fois, mais ne peut jamais être vu en entier.

(Vous connaissez déjà l’histoire des sept aveugles et de l’éléphant).

Une communauté n’agit pas comme un individu. Des fois nous la rendons anthropomorphique (nous pensons et nous parlons d’elle comme s’il s’agissait d’un être humain) mais elle ressemble plus à une amibe qu’à un être humain.

Nous pouvons rendre les individus plus forts (physiquement, psychologiquement) et nous pouvons rendre les communautés plus fortes (capacité, richesse, pouvoir): ce n’est pas pareil. Dans notre travail en tant qu’activiste, nous devons faire attention d’éviter de faire des prédictions et des suppositions sur les communautés comme s’il s’agissait d’êtres humains individuels et rationnels. On peut facilement tomber dans ce genre de pensées, mais ce n’est pas correct.

Quoique vous, en tant qu’activiste, vous pouvez voir les gens, travailler avec des gens, votre but est la communauté, une organisation sociale qui ne peut pas être perçue dans sa totalité, et avec laquelle vous devez travailler indirectement. Donc, pour réussir dans la fomentation de la communauté, il est nécessaire de comprendre la nature des organisations sociales, du milieu social, de la société.

Il est nécessaire que vous vous y connaissiez un peu sur les rapports entre un individu, ou individus, et la communauté, et la société. Même si ce site Web essaie de minimiser théorie et idéologie, et essaie de fomenter des directives pratiques, méthodes et techniques, nous vous engageons à étudier la science de la sociologie, la nature d’une communauté en tant qu’organisation sociale, ainsi que les perspectives sociologiques, afin de travailler effectivement.

Toutefois, n’oubliez pas que la sociologie ne peut être précise ni prophétique, comme par exemple la chimie ou l’astronomie, car les facteurs qui touchent le changement social son trop nombreux. Cela devient encore plus difficile car une organisation sociale, ainsi qu’une communauté ou une ONG, est une construction, un modèle qu’on ne peut percevoir directement.

En tout cas, vous devez déterminer l’objectif d’en apprendre plus sur la perspective sociale, et développer des connaissances afin de comprendre les éléments sociaux que les indicateurs révèlent pouvant être perçus, comme par exemple le comportement des gens, statistiques sociales et économiques, certains évènements et données démographiques. Dans le but de l’y aider, il existe deux modules qui identifient seize éléments de fomentation. Un est fondé principalement sur le Développement de la capacité d’une organisation (comme une ONG ou une OBC) et l’autre sur la Mesure des accroissements (ou diminutions) de la capacité d’une communauté. Ces seize éléments, plusieurs desquels ne peuvent être perçus, sauf à travers les caractéristiques des personnes, vous aideront à observer attentivement et en détail le processus de fomentation, en tant que processus social.

Pourquoi participation ?

Renforcer une communauté n’est pas quelque chose que vous pouvez lui faire. Étant donné que le processus de fomentation, ou de développement de la capacité, est un processus social, il s’agit d’une chose que la propre communauté doit mener à bien. Y compris les membres d’une communauté, de façon individuelle, ne peuvent pas développer leur communauté. Il s’agit d’un processus de l’ensemble de la communauté, interne, en tant qu'organisme (super-organisme ou organisme social). Essayer de forcer la croissance, essayer de forcer le changement social s’appelle génie social et a ses effets, mais en général ces effets sont très différents de ceux que vous cherchez. Notre méthode consiste à stimuler la communauté à entreprendre des actions. Souvent nous parlons de cette action en tant que «projet». Lorsque un projet est mené à bien, la communauté deviendra plus puissante, développera plus de capacité. L’action dont elle a besoin est l'exercice pour se fortifier.

Nous avons déjà souligné que les gens doivent s’efforcer pour se renforcer. La méthode basique d’un activiste communautaire consiste premièrement à déterminer ce que veut l’ensemble de la communauté, et ensuite la guider dans son effort pour l’obtenir. Un étranger ne peut pas décider ce que veut la communauté. Les membres de la communauté doivent convenir de ce que tous préfèrent. Celle-ci est la première de beaucoup de raisons pour lesquelles vous devez participer dans la prise de décisions: cette participation est nécessaire, tout d’abord pour déterminer ce qu’ils préfèrent.

La séance de tempête d’idées est une des techniques que l'on apprend sur ce site qui peut l'aider à découvrir leurs priorités. Lorsque cela est fait de façon correcte, c’est un processus qui détermine un choix communal, et pas de quelques uns, ou d’une faction dominante. Après avoir décidé la stratégie, ou quel chemin suivre pour atteindre le but prioritaire. De nouveau, il existe différentes façons de choisir une stratégie, mais plus elle représentera les souhaits de l'ensemble des membres de la communauté, plus elle sera valable. La participation est vitale pour réussir.

Quel que soit le projet, il aura ses apport et ses rendements. Les apports sont les ressources consacrées au projet. Un rendement est un objectif qui s’est réalisé. Même si quelques apports peuvent venir de donateurs externes, y compris le gouvernement, la propre communauté, ses membres, doivent faire aussi quelques sacrifices. Mis à part la participation dans la prise de décisions, nous suggérons aussi de faire des contributions de ressources, comme des apports.

La supervision est un élément essentiel, mais souvent sous-estimé, de n’importe quel projet. La communauté devrait participer aussi dans la supervision du projet. Leurs membres ne doivent pas laisser seul aux étrangers — donateurs ou exécuteurs — la tâche de vérifier que tout va selon prévu.

Pendant que le projet est mené à bien, il est possible que les membres de la communauté identifient certaines connaissances dont ils manquent. Peut-être la comptabilité, la rédaction de rapports ou connaissances techniques. Si vous pouvez les aider à obtenir ces connaissances, nous vous recommandons que l’entraînement soit aussi participatif. Les gens apprennent mieux «en faisant» qu’en écoutant des conférences ou en voyant des présentations.

Les approches participatives sont recommandées tout au long du processus de fomentation. La participation contribue au renforcement.

Développement national:

Les années cinquante et soixante du XX siècle (et plus tard) virent la fin de la période coloniale dans beaucoup de nouveaux pays. Il y avait l'espoir que cela signifie aussi la fin de la pauvreté, lorsque les pays deviendraient plus forts et autosuffisants.

La réalité fut très différente, et le découragement substitua l’optimisme tandis que la pauvreté et le nombre de pauvres augmentait. Cela dû à beaucoup de raisons historiques: le néocolonialisme, les corporations multinationales, plus fortes et plus riches que des pays entiers, la globalisation de la culture corporative, le manque de sophistication et de préparation des leaders, etc. Chacun a sa théorie préférée.

Dans « Facteurs de la pauvreté » nous distinguons entre (1) les causes historiques et (2) les facteurs qui contribuent à ce que le problème continue. Cela a un objectif très pratique. Nous ne pouvons pas aller en arrière dans l’histoire et changer ce qui est arrivé. Nous pouvons percevoir les facteurs actuels, et avoir quelque influence, même petite, sur eux.

L’entraînement de ce site Web est dirigé primairement à l’activiste communautaire (et à ses dirigeants, planificateurs, programmateurs et administrateurs). Dans le module sur égalité des sexes nous citons le slogan «pensez globalement, agissez localement». Cela peut aussi être appliqué ici.

Comment pouvons-nous contribuer à rendre une nation plus forte, plus indépendante et autosuffisante? Si ce pays possède des communautés plus fortes, autosuffisantes et capables, il deviendra plus fort. Vous, en tant qu’activiste, ne pouvez pas changer directement (a travers votre travail) les caractéristiques d’un pays, mais vous pouvez contribuer à ce qu’une ou davantage de communautés soient plus fortes. En enseignant aussi ces méthodes et techniques à d’autres, vous pouvez contribuer de façon indirecte à ce que d’autres communautés deviennent plus fortes. Peut avoir de l'influence la législation, directives et régulations ministérielles de façon à contribuer à un environnement qui puisse promouvoir et soutenir les communautés fortes et autosuffisantes. Plus les communautés se fortifient, plus le pays se bénéficie.

Joseph Marie de Maistre écrivit «Toute nation a le gouvernement qu’elle mérite» Lettres et Opuscules Inédits (vol. I, lettre 53), quelquefois injustement attribuée au deuxième président américain, Thomas Jefferson. Si vous travaillez pour obtenir la société que vous voulez, vous contribuerez à obtenir le gouvernement que vous méritez.

Le développement national ne s’obtient pas à base de gentils souhaits ou discussions de bar. C’est le résultat de nombreux petits changements continus fondés sur le travail acharné de beaucoup de gens ayant la vue large. Vous pouvez être un d’eux, et ce site Web vous donnera les outils nécessaires pour entreprendre ce grand effort.

Trouvez le meilleur et soulignez-le:

Une attitude positive et optimiste, et le souhait d'aller de l'avant ne sont pas un simple luxe dans ce travail. Ils sont très nécessaires.

Aucune personne, communauté ou société n’est parfaite. Nous commettons tous des erreurs. Si vous consacrez du temps et de l’énergie à critiquer, vous serez en train d'entretenir l'erreur critiquée et vous mettrez un obstacle à sa réparation.

Vous rencontrerez des gens qui vous feront des promesses et ne les maintiendront pas, qui ne respectera pas les accords, des gens qui mentent et tendent des pièges, des gens ineptes, inefficaces et inexacts, des gens peu honnêtes et corrompus. Depuis votre naissance, personne ne vous a promis que la vie serait juste. La vie est comme elle est.

Pour triompher dans ce genre de travail, vous devez avoir une attitude positive, et vous devez accepter que les erreurs sont inévitables, et vouloir «continuer à insister», y compris lorsqu’il y aura des erreurs. Pour avoir le meilleur des gens, vous devez voir, mais ne pas mentionner, leurs faiblesses et leurs défauts, vous devez reconnaître leurs points forts et leurs réussites, et vous devez leur faire savoir que vous attendez le meilleur d'eux.

Appuyez-vous sur les points forts, pas sur les faiblesses.

Conclusion:

Pourquoi aider les communautés à devenir plus fortes? La Terre sera un lieu meilleur: la pauvreté diminuera, et travailler pour l'obtenir est une tâche qui a du sens.

Qu’est la «méthode de fomentation»? La charité (donner des choses gratuitement) affaiblit les communautés. Les communautés deviendront plus fortes lorsqu’elles auront décidé ce qu’elles veulent, et lorsqu’elles travaillent (s’exercent) pour l'obtenir.

Quelles communautés devez-vous choisir afin de les aider à être plus autosuffisants? Choisissez celles qui sont le plus dans le besoin, les plus pauvres, celles qui ont moins de capacité, celles qui ont moins de pouvoir.

Pourquoi la pauvreté et le développement ne s'appliquent pas seulement à des gens? La pauvreté est un problème social et exige des solutions sociales. Le développement n’est pas possible à moins qu’il ne touche des communautés entières.

Pourquoi les membres de la communauté doivent participer à son développement ? Sans leur participation il n’y aura pas de développement, et toute amélioration ne sera pas tenable.

Pourquoi ne pas travailler pour le développement national ? Lorsque les communautés deviennent plus fortes, elles contribuent à un développement national réel. En tant qu’activiste, vous pouvez travailler de façon pratique en aidant les communautés à devenir plus fortes, tandis que le travail direct avec les pays est moins faisable.

Et que faisons-nous des déceptions, des gens peu honnêtes et des tricheurs ? Une approche positive est une exigence du travail communautaire: accepter les défauts et les dépasser, accepter que nous commettons tous des erreurs, et donc éviter les critiques et se baser sur les choses bien faites.

Votre travail est noble et précieux, même s'il n'est pas reconnu.

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Atelier:


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© Droits d'auteur 1967, 1987, 2007 Phil Bartle
Création de site web : Lourdes Sada
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Mise à jour : 08.06.2011

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